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Veuillez rendre l'âme

30 novembre 2010

WES 21

wes21apocalypse2

Juste une pause de 5 min pour ce qui concerne les musées, on revient dans les rues, et vers L.A. en s'moment, voila ce qu'on peut matter le long des murs, un bon petit resumé du taf de Wes21, les murs, le papier, la bombe, le stylo, et meme les logiciels maintenant avec sa campagne de promo pour camel, bref, pas de regles, que du style, et sa fait du bien...
regalez vous!

aaahitsawes21

hodlercodevi1

octobasskkadewes21

shwrzmlrwerftbielweb

wes21diggerizm

wes21meineweltbrachzusa

Et pour continuer a vous faire mal, BAAAAM çà c'est son porte folio !

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26 novembre 2010

Francis Alys

the-green-line_lg1.1280581223.jpgDes efforts inutiles, semble-t-il, c’est là tout le travail de Francis Alÿs (à la Tate Modern jusqu’au 5 septembre), des actions qui ne servent à rien, en dépit de l’économie et de la productivité, en dépit de la raison politique. Mais des actions qui mettent le doigt sur l’absurdité, sur l’injustice, sur l’oppression. A quoi l’art peut-il bien servir aujourd’hui ? Comment concilier le poétique et le politique ? “Sometimes doing something poetic can become political and sometimes doing something political can become poetic” est le titre de l’action de Francis Alÿs les 4 et 5 juin 2004 à Jérusalem. Il marche du Sud au Nord de la ville en suivant la frontière internationalement reconnue après l’armistice de 1948 entre les Juifs et les Arabes, la ligne verte : frontière aujourd’hui gommée, abolie par la colonisation, absente des cartes officielles israéliennes, remplacée par le Mur de Séparation ou pire. Il marche pendant deux jours, sur 24 kilomètres, utilisant 58 litres de peinture qu’il laisse négligemment couler d’un pot tenu au bout de son bras ballant, inscrivant la carte même sur la terre, à l’échelle 1:1. Furtif comme un Palestinien, il passe devant les soldats qui n’y voient rien, devant des enfants qui rient, devant des adultes qui ne comprennent pas. Comme un micro-terroriste, il passe, inexorable mais dérisoire messager du droit et de la justice. À quoi cela sert-il ? En quoi cette action au coeur du conflit le plus archétypalcarte5.1280581170.jpg du monde change-t-elle quelque chose ? Dans le regard du spectateur peut-être. Est-ce parce qu’il en est insatisfait, mais que, ‘grillé’, il ne peut plus rien faire sur le terrain, qu’Alÿs, neuf mois plus tard, demande à onze personnes, journaliste (Amira Hass), activiste (Michel Warschawski), cinéaste (Eyal Sivan, auteur de Route 181, une autre frontière internationale gommée), architecte (Eyal Weizman, assez critique) ou députée à la Knesset (Yael Dayan, fille de Moshe, qui traça la ligne verte sur la carte en 1948) de réagir à son action, de l’insérer dans le contexte de leur histoire, de leurs opinions, de leur actions. C’est passionnant, enrichissant, on revoit onze fois cette marche, accompagnée à chaque fois d’un commentaire différent, mais ce besoin de l’appuyer sur des discours me semble être en quelque sorte un constat d’échec de la démarche artistique, impuissante à se mesurer seule au déni. Celui-ci est-il trop monstrueux pour que l’art seul puisse l’affronter sans discours ? Le déplacement du corps de l’artiste, son inscription sur la terre, ne pouvaient-ils suffir pas à bâtir une métaphore historique ?

Ce fut ainsi le cas d’une action plus ancienne, The Loop où Francis Alÿs, pour se rendre de Tijuana au Mexique à San Diego en Californie (27km), fit, du 1er juin au 5 juillet 1997, le tour du Pacifique en avion, sans jamais franchir la frontière inframince séparant le Nord du Sud, protègeant les Américains des hordes latinos, donnant ainsi à cette barrière un poids, une dimension métaphorique. Son travail, très physique, corporel, s’inscrit toujours dans un territoire : de Londres, on revoit ici l’épisode de vidéosurveillance du renard à la National Portrait Gallery (comme une passerelle avec l’exposition voisine à la Tate), mais, bizarrement, il faut aller à la Tate Britain pour voir ‘Guards‘. De Mexico, on retrouve la vidéo sur le Zocalo, ‘Patriotic Tales’, où ce grand échalas emmène un troupeau de moutons autour de paradox-of-praxis_lg1.1280581195.jpgl’obélisque, d’abord un, puis deux, puis trois, jusqu’à 21, ensuite les moutons rejoignent un à un la gauche de l’écran (où le vrai berger/ dompteur les attire, remarquable prouesse) : souvenir de la protestation, en ce même lieu, de milliers de fonctionnaires mexicains qui, contraints d’assister à un meeting politique, tournèrent le dos au podium des dirigeants et se mirent à bêler à l’unisson. Et surtout, emblématique de l’action absurde, inutile et néanmoins révolutionnaire, ‘Sometimes doing something leads to nothing’, sous-titre de Paradox of Praxis (1997), montre l’artiste s’épuisant à pousser pendant neuf heures dans les rues de la capitale fédérale un énorme bloc de glace minimaliste, qui peu à peu fond au soleil, ses traces mêmes s’évaporant aussitôt : quels efforts démesurés sont nécessaires pour survivre ? Alÿs cherche, depuis, une action qui pourrait illustrer le principe inverse ‘Sometimes doing nothing leads to something’, mais il n’y parvient pas. Les actions d’Alÿs sont répétitives, désespérées (pas besoin d’espérer pour entreprendre, croit-on entendre), inadaptées, dérisoires par rapport au résultat obtenu.

when-faith-moves-mountains_lg1.1280581235.jpgUne des plus impressionnantes a, elle aussi, un titre proverbial, la foi qui fait bouger les montagnes : Alÿs a embauché 500 étudiants péruviens, qui, munis de pelles, ont pelleté du sable toute une journée et ont ainsi déplacé de 10 centimètres une dune de 500m de long : acte gratuit, ‘atelier national’, performance collective, absurde et joyeuse, ‘maximum effort, minimum result’. On pourrait aussi citer les efforts de trois jeunes garçons pour construire des châteaux de sable que la mer emporte. L’utopie artistico-politique d’Alÿs me semble parfaitement illustrée par sa vidéo Tornado : tornado.1280589407.jpgchacun sait que, dans l’oeil du cyclone, règne un calme absolu, alors qu’autour les éléments se déchaînent. Parvenir à ce centre, ce pivot, ce havre, est une métaphore de la quête désespérée, voire impossible, d’un état de béatitude, d’amour, de paix et de justice dans un monde qui s’y refuse. Mais c’est aussi un renoncement provisoire aux luttes, au désordre, une fois qu’on a atteint le centre. Puis les éléments reprennent le dessus.  Comme toujours.

10 novembre 2010

Bruxelles, le 4 novembre 2010.



Jeudi 4 novembre 2010, 9:00 am.

j'aurais normalement du avoir cours avec vous Mr Chmiélina, mais le sort en a décidé autrement...

Ce jour la c'était direction Bruxelles pour l'exposition de Win Delvoye au musée des boz'arts.
L'exhibition n'était malheureusement pas extraordinaire (peu d'objets présentés et interdiction totale de garder des traces photographiques...), même si les essais et propositions que l'artiste exposait était particulièrement bluffante dans sa grande maitrise du déformement de l'image, dans le mouvement de ses statues, "on dirait qu'il realisent ses oeuvres et qu'en suite par magie ou par télékinésie il l'est tord, les faits danser sur elles-mêmes jusqu'à ce que l'image représentée devienne illisible.

delvoye
voici une des pièces que l'on retrouvait en plusieurs variantes, de tailles, de couleurs, et accompagné de plusieurs dizaines de dessin préparatoire à cette réalisation, on avait a faire à des dessins techniques très élaborés et extrêmement fidèles à l'objet final. L'artiste ne voyait pas la sculpture uniquement sur un piédestal, mais aussi dans des milieux urbains par exemple, avec des dimensions égalisant celles de certains bâtiments.

on a pu voir aussi ses travaux gothique en acier découpé au laser, de véritables représentations d'églises à petites échelles..

rescale

...où à l'interieur desquelles se trouvait ce genre de vitraux extrait de son travail au rayon X...

rescale     rescaleaa

Bref une bonne expo rapide, efficace, gratuite, et puis quand on sort on se rend compte qu'il y avait ceci..

rescaleoooo

Mais qu'on ne pouvait le voir que de l'extérieur derrière un mur énorme et pas entièrement...Çà c'est le drame.
pour plus d'info sur le travail de Wim Delvoye, l'homme qui plagiait Walt Disney ( ^^ ) allez sur son site.
De ses impressions aux rayons X en passant par des caterpillars gothiques en dentelles d'acier jusqu'à la fameuse machine a caca..Y'as de quoi se faire plaisir!

24 octobre 2010

Atelier off LeCinqAire.

Il n'y as malheureusement pas eu de découverte des Ateliers d'artistes pour nous ce weekend là, on a reçu une mission.
Imaginez, un artiste de 40 ans actuellement en squatt, photographe, peintre, un pote a nous qui le croise au hasard d'une rue, parce qu'il cherchait un pare-brise..
un entrepôt énorme, rempli de plein d'outils et de fournitures où la création peut plonger dans un bain de cartons débordants d'idées.
un défi, à l'occasion des ateliers d'artistes.
2 jours et 2 nuits de rangement, nettoyage, préparation et exhibition de tout ce qu'on trouvera a montrer, dire, ou faire entendre.
1 jour et demi d'ouverture pour attirer le plus de monde a venir d'eux-même continuer ce qu'on aura monter.
le but: faire vivre juste quelques heures un vrai atelier ouvert.

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12 octobre 2010

Guillaume Bresson

"C'est plus le mouvement que la violence qui m'intéresse. Et dans la violence ce qui m'intéresse, c'est la chorégraphie"

Non! les jeunes fumeurs de hachich et bruleurs de voitures n'apparaissent pas uniquement sur TF1 bande de moules!!!
Guillaume Bresson les inclus dans l'histoire..
Avec une connaissance et une maitrise des matières qu'il peint, ce jeune diplômé des beaux arts de paris, noue le classicisme et la guérilla urbaine avec une rare dextérité.
Il nous offre des scènes de violence urbaine contemporaine régient par de vrais travaux d'études. Les matières, les tissus, la lumière et surtout le mouvement sont interprétés et avec brio.

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12 octobre 2010

Jeremy Geddes

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    Un ptit article pour commencer ce blog, en vous parlant de Jeremy Geddes.
Bonhomme plus qu'acharné en ce qui concerne l'hyper-réalisme, Jeremy Geddes nous offre des peintures a l'huile et quelques "exercices" sur toshop plus qu'hallucinants.

jeremy_geddes_1

Entre le cynisme, l'humour noir, quelques expressions bien malsaines, et une technique digne d'un maitre, on ne sait plus ce qu'on doit dire d'autre sur ce type qui as le cul bourré de talent !!!
appréciez par vous même!

Son porte folio.


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